En ce troisième dimanche de l’Avent, appelé dimanche du Gaudete, l’Église nous invite à la joie. Mais comment cultiver cette joie alors que les défis de la vie peuvent parfois peser lourdement? Inspirons-nous de l’exemple de Saint Paul et de l’Évangile pour trouver en Dieu une source inébranlable de bonheur et de paix.
La joie chrétienne: un commandement ancré en Dieu
La joie n’est pas une simple émotion éphémère. Selon Saint Paul, elle est une réalité spirituelle profonde, ancrée dans la foi en la venue du Seigneur.
Écrivant depuis sa prison à Éphèse, il exhorte les Philippiens:
Soyez toujours dans la joie du Seigneur; oui, je vous le redis: soyez dans la joie!
Ph 4, 4
Même enchaîné, Paul incarne cette joie, montrant qu’elle dépasse les circonstances. Elle est un don divin, une réponse confiante à la présence de Dieu dans nos vies.
L’invitation au partage et à la conversion
L’Évangile de Luc nous montre Jean Baptiste, qui répond aux foules en quête de sens:
- Partager avec celui qui n’a rien.
- Ne pas abuser de son pouvoir ou de son autorité.
- Satisfaire aux besoins essentiels avec justice et équité.
Jean prépare le chemin pour Celui qui vient: Jésus, porteur de la joie ultime. Il rappelle que la joie se nourrit de la justice et du partage, fruits d’une vraie conversion.
La lutte pour la joie: une victoire spirituelle
Dans le livre de Sophonie, Dieu promet: Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut. (So 3, 17) Cette assurance invite chaque chrétien à résister à la tentation de la tristesse et à s’engager activement dans la recherche de la joie.
C’est dans l’Eucharistie, où Christ se rend présent, que nous trouvons une paix et une joie profondes, des signes du Royaume à venir.
Références bibliques
- So 3, 14-18a
- Ph 4, 4-7
- Lc 3, 10-18
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
les foules qui venaient se faire baptiser par Jean
lui demandaient:
« Que devons-nous faire? »
Jean leur répondait:
« Celui qui a deux vêtements,
qu’il partage avec celui qui n’en a pas;
et celui qui a de quoi manger,
qu’il fasse de même! »
Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
vinrent aussi pour être baptisés;
ils lui dirent:
« Maître, que devons-nous faire? »
Il leur répondit:
« N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
Des soldats lui demandèrent à leur tour:
« Et nous, que devons-nous faire? »
Il leur répondit:
« Ne faites violence à personne,
n’accusez personne à tort;
et contentez-vous de votre solde. »
Or le peuple était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes
si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous:
« Moi, je vous baptise avec de l’eau;
mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Par beaucoup d’autres exhortations encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
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