Les lectures du jour nous rappellent que nous ne sommes pas faits pour être seuls. Dieu nous a créés pour être en relation : avec Lui et avec les autres. L’amour, la confiance et l’humilité sont les clés du salut.
Créés pour la relation
Dans la Genèse, Dieu reconnaît qu’“il n’est pas bon que l’homme soit seul” (Gn 2, 18). Il crée alors une aide pour lui, établissant ainsi la première alliance humaine : celle du couple, fondée sur l’amour et la complémentarité.
- L’homme et la femme sont appelés à s’aimer et à donner la vie.
- Notre humanité est relationnelle : nous avons besoin des autres.
- Toute vraie relation nous ouvre à l’amour et à la vie.
Nous sommes invités à sortir de nous-mêmes pour entrer dans cette dynamique divine de communion et de partage.
La foi humble d’une mère
L’Évangile nous présente une femme syro-phénicienne, une étrangère qui ose s’adresser à Jésus pour demander la guérison de sa fille.
- Elle reconnaît humblement son besoin de salut.
- Elle accepte avec foi les paroles de Jésus, sans se décourager.
- Elle croit en la puissance de Dieu et insiste avec confiance.
Son attitude nous enseigne une vérité essentielle : le salut passe par la reconnaissance mutuelle entre Dieu et l’homme. Jésus ne peut qu’accueillir cette foi sincère et lui accorder la guérison de sa fille.
Dieu nous appelle à une relation de confiance
Tout comme cette femme païenne, nous sommes appelés à nous tourner vers Dieu avec humilité et persévérance.
- Acceptons que nous avons besoin de Lui et des autres.
- Persévérons dans la foi, même lorsque nous avons l’impression d’être ignorés.
- Comprenons que le salut n’est pas une récompense, mais un don à accueillir avec confiance.
Prière
Seigneur, tu nous as créés pour être en relation avec toi et avec nos frères et sœurs. Aide-nous à reconnaître notre besoin de ton amour et de ta grâce. Apprends-nous à t’approcher avec la confiance de cette femme syro-phénicienne, et donne-nous un cœur humble et persévérant.
Amen.
Références bibliques
- Gn 2, 18-25
- Mc 7, 24-30
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr.
Il était entré dans une maison,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
mais il ne put rester inaperçu :
une femme entendit aussitôt parler de lui ;
elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ;
elle vint se jeter à ses pieds.
Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance,
et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.
Il lui disait :
« Laisse d’abord les enfants se rassasier,
car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens. »
Mais elle lui répliqua :
« Seigneur, les petits chiens, sous la table,
mangent bien les miettes des petits enfants ! »
Alors il lui dit :
« À cause de cette parole, va :
le démon est sorti de ta fille. »
Elle rentra à la maison,
et elle trouva l’enfant étendue sur le lit :
le démon était sorti d’elle.
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 13 février 2025.
Comments are closed.