«D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est-il pas le fils du charpentier?» (Mt 13, 54-55)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 02 août 2024.
L’habitude, le regard ordinaire, n’est-ce pas ce qui empêche les gens de Nazareth de fêter Jésus comme le Sauveur? Ils ont tellement l’habitude de sa famille qu’ils ne peuvent plus être surpris, émerveillés. Ils enferment Jésus et sa famille dans le cercle étroit et rigide de leur petite sagesse.
C’est cette étroitesse d’esprit, cette non-disponibilité à la joie et à la fête qui va les priver du salut. Il y a là une attitude tout à fait opposée à l’accueil du salut; elle suppose qu’ils n’attendent plus rien de Dieu.
Comment avoir le temps de fêter, de s’ouvrir aux gestes sauveurs quand on est trop occupé à faire soi-même son salut? Comment reconnaître le Sauveur quand on a perdu le désir de sa venue?
Toute fête exige une préparation, c’est pourquoi nous devons nous préparer à la célébration eucharistique.
La démarche pénitentielle qui nous dispose à recevoir le sacrement n’est qu’un élément de cette préparation. La célébration eucharistique doit se préparer avant d’entrer en célébration, avant d’entrer dans la fête. Cette préparation peut se faire de diverses façons: par des lectures préparatoires, par des moments de recueillement, etc.
Dans nos fêtes, dans nos célébrations, il faut toujours entrer bien préparé, mais aussi avec émerveillement: chaque eucharistie, est-elle une fête pour nous ou alors sommes-nous trop habitués?..
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