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Société missionnaire de Bethléem
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Fév 24
La sagesse de Dieu, don pour ceux qui croient

La sagesse de Dieu, don pour ceux qui croient

Pourquoi certaines vérités nous échappent-elles ? Pourquoi devons-nous attendre pour comprendre ce qui nous arrive ? Dans l’Évangile du jour (Mc 9, 14-29), Jésus nous enseigne que la lumière de Dieu ne se force pas, mais qu’elle est donnée à celui qui croit et qui prie. Comme le père de l’enfant possédé, nous sommes invités à nous ouvrir à la sagesse divine et à dire avec foi : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »

Empli(e)s de sagesse

La première lecture du jour, tirée du Livre de Ben Sirac, nous rappelle que la sagesse appartient d’abord à Dieu :

Lui qui a créé la sagesse, il l’a vue et mesurée, il l’a répandue sur toutes ses œuvres, parmi tous les vivants, dans la diversité de ses dons, et ceux qui aiment Dieu en ont été comblés. (Si 1, 9-10).

Cependant, nous pouvons parfois avoir l’impression que tout nous échappe. Dans l’Évangile, les disciples ne comprennent pas pourquoi ils ne parviennent pas à guérir l’enfant possédé. Le père, quant à lui, est dans le doute :

Si tu peux quelque chose, viens à notre secours ! (Mc 9, 22).

Nous aussi, face aux épreuves de la vie, nous nous demandons souvent pourquoi Dieu ne nous éclaire pas immédiatement.

La sagesse de Dieu : un chemin de foi

Comme le père de l’enfant malade, nous devons apprendre à demander humblement à Dieu :Viens au secours de mon manque de foi ! (Mc 9, 24). Jésus nous rappelle que certaines choses ne se comprennent que par la prière et la foi. C’est dans l’abandon à Dieu que la lumière se fait peu à peu.

Cette sagesse ne vient pas d’un effort intellectuel, mais d’un cœur disponible à l’action de Dieu.

Ce n’est pas en forçant les choses que nous comprenons, mais en accueillant la lumière divine au moment opportun.

Un appel à la confiance

Nous ne sommes pas seuls sur ce chemin. Dieu nous comble de sa sagesse, à la mesure de notre foi et de notre prière.

Que notre attitude soit celle de l’ouverture et de la confiance : Seigneur, ouvre nos cœurs, éclaire nos doutes et remplis-nous de ta sagesse !

Prière

Seigneur, remplis nos cœurs de ta sagesse. Apprends-nous à ne pas chercher à tout comprendre immédiatement, mais à nous abandonner à toi avec confiance. Viens au secours de notre manque de foi et éclaire notre chemin.

Amen.


Références bibliques

  • Si 1, 1-10
  • Mc 9, 14-29

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean,
descendirent de la montagne ;
    en rejoignant les autres disciples,
ils virent une grande foule qui les entourait,
et des scribes qui discutaient avec eux.
    Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite,
et les gens accouraient pour le saluer.
    Il leur demanda :
« De quoi discutez-vous avec eux ? »
    Quelqu’un dans la foule lui répondit :
« Maître, je t’ai amené mon fils,
il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
    cet esprit s’empare de lui n’importe où,
il le jette par terre,
l’enfant écume, grince des dents
et devient tout raide.
J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit,
mais ils n’en ont pas été capables. »
    Prenant la parole, Jésus leur dit :
« Génération incroyante,
combien de temps resterai-je auprès de vous ?
Combien de temps devrai-je vous supporter ?
Amenez-le-moi. »
    On le lui amena.
Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ;
l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
    Jésus interrogea le père :
« Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? »
Il répondit :
« Depuis sa petite enfance.
    Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau
pour le faire périr.
Mais si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
    Jésus lui déclara :
« Pourquoi dire : “Si tu peux”… ?
Tout est possible pour celui qui croit. »
    Aussitôt le père de l’enfant s’écria :
« Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
    Jésus vit que la foule s’attroupait ;
il menaça l’esprit impur, en lui disant :
« Esprit qui rends muet et sourd,
je te l’ordonne, sors de cet enfant
et n’y rentre plus jamais ! »
    Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions,
l’esprit sortit.
L’enfant devint comme un cadavre,
de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
    Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva,
et il se mit debout.
    Quand Jésus fut rentré à la maison,
ses disciples l’interrogèrent en particulier :
« Pourquoi est-ce que nous,
nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
    Jésus leur répondit :
« Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir,
sauf la prière. »

 

Pour lire les lectures du jour : AELF – 24 février 2025.