Le passage de l’évangile du jour invite chacun à accepter le passé tout en se dirigeant résolument vers l’avenir. Jésus rappelle l’importance de vivre pleinement chaque instant en suivant le chemin étroit vers la vie véritable. Découvrons comment cet enseignement nous guide à la fois dans l’humilité et dans la liberté de notre foi.
Accepter et assumer son passé, son histoire, et son héritage en toute vérité: c’est une première leçon de réalisme que la liturgie de ce jour nous offre. On ne peut nier ce qui a été, ce qui forge notre singularité. En considérant cette réalité, un sentiment d’injustice peut surgir face à certaines parts du passé.
Pourtant, Paul nous rassure: Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. À tous, il offre la promesse de sa gloire.
Si le passé nous est imposé, l’avenir nous est ouvert; il sera ce que nous en ferons, dans le respect du passé et avec une liberté renouvelée.
Plutôt que de tenter de l’ignorer, ne soyons pas prisonniers du passé.
Chaque instant de vie devient ainsi une porte vers le bonheur de l’instant présent. Cependant, Jésus nous avertit que cette porte est étroite… elle est étroite comme l’instant même qu’il nous faut vivre pleinement.
Nous ne pouvons avancer en nous appuyant uniquement sur les fruits du passé. Pour entrer dans la vie véritable, il nous est demandé un engagement quotidien, un effort constant tourné vers l’avenir.
Cela implique de ne pas rester “à l’extérieur” de la vie, ni “en dehors” du Royaume de Dieu qui est là pour nous, devant nous, à chaque instant. Car, comme le dit Paul: «Vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait.» (Ep 6, 8)
En suivant le Christ, même le chemin le plus étroit nous mène à la liberté, à la vie, et au bonheur.
Références bibliques
- Ep 6, 1-9
- Lc 13, 22-30
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
tandis qu’il faisait route vers Jérusalem,
Jésus traversait villes et villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda:
«Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés?»
Jésus leur dit:
«Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite,
car, je vous le déclare,
beaucoup chercheront à entrer
et n’y parviendront pas.
Lorsque le maître de maison se sera levé
pour fermer la porte,
si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte,
en disant:
“Seigneur, ouvre-nous”,
il vous répondra:
“Je ne sais pas d’où vous êtes.”
Alors vous vous mettrez à dire:
“Nous avons mangé et bu en ta présence,
et tu as enseigné sur nos places.”
Il vous répondra:
“Je ne sais pas d’où vous êtes.
Éloignez-vous de moi,
vous tous qui commettez l’injustice.”
Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents,
quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes
dans le royaume de Dieu,
et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l’orient et de l’occident,
du nord et du midi,
prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers,
et des premiers qui seront derniers.
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 30 octobre 2024.
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