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Société missionnaire de Bethléem
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Fév 04
Jésus guérit et relève: Ose la foi qui transforme!

Jésus guérit et relève: Ose la foi qui transforme!

L’Évangile du jour nous offre deux récits entremêlés, où la foi devient le moteur du salut. Une femme malade, désespérée, n’a plus d’autre recours que de toucher le vêtement de Jésus. Un père, anéanti par la maladie de sa fille, implore l’intervention du Christ. À l’un et à l’autre, Jésus répond par un acte de guérison et une parole de vie. « Ma fille, ta foi t’a sauvée. » – « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »

Ces récits nous rappellent que la foi n’est pas seulement une adhésion intellectuelle mais un mouvement du cœur qui nous pousse à aller vers Jésus avec confiance. Sommes-nous prêts à laisser le Christ agir en nous et à nous relever avec lui ?

 

Une foi qui guérit et relève

Un chef de synagogue, Jaïre, supplie Jésus de venir sauver sa fille mourante. En chemin, une femme atteinte d’une hémorragie depuis douze ans s’approche dans l’anonymat. Elle ne demande rien à voix haute, mais croit au plus profond d’elle-même : Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. (Mc 5, 28). Jésus perçoit cette foi silencieuse, s’arrête et lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix. (Mc 5, 34).

Pendant ce temps, la nouvelle tombe : la fille de Jaïre est morte. Mais Jésus lève les yeux vers le père éploré et lui murmure : Ne crains pas, crois seulement. (Mc 5, 36). Devant l’incrédulité générale, il pénètre dans la maison, prend la main de l’enfant et prononce ces mots pleins de puissance : Talitha koum, qui signifie : Jeune fille, lève-toi ! (Mc 5, 41). La vie reprend en elle.

 

La foi comme chemin de vie

Ces guérisons nous enseignent que la foi est bien plus qu’une simple croyance : elle est un élan du cœur qui ouvre la porte à l’intervention de Dieu. La femme hémorroïsse et Jaïre n’ont pas seulement espéré, ils ont agi en se tournant vers Jésus.

Combien de fois doutons-nous, comme les proches de Jaïre, en pensant qu’il est trop tard ? Combien de fois restons-nous paralysés par la peur, incapables d’oser un geste de foi ?

Le Christ nous invite aujourd’hui à faire le pas vers lui, à toucher son manteau dans l’espérance, à le laisser prononcer sur nous ces mots de vie : « Lève-toi ! ».

 

Prière

Seigneur Jésus, Tu es la source de la vie et de la guérison. Donne-nous la foi audacieuse de la femme hémorroïsse, la confiance persévérante de Jaïre, et l’humilité d’accepter que tout vient de toi. Relève-nous de nos peurs, de nos doutes, de nos souffrances, et fais-nous marcher dans la lumière de ta résurrection.

Amen.

 


Références bibliques

  • He 12, 1-4
  • Mc 5, 21-43

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »

Comme il parlait encore,
des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue,
pour dire à celui- ci :
« Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue :
« Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
« Talitha koum »,
ce qui signifie :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.

Pour lire les lectures du jour : AELF – 4 février 2025.