La liturgie de ce mardi de la deuxième semaine de Carême nous invite à une écoute renouvelée de la Parole. Mais cette écoute ne peut être passive : elle doit se traduire en action. Jésus nous met en garde contre le danger d’une foi uniquement théorique, qui prêche sans vivre l’Évangile.
L’Évangile de ce jour nous rappelle que l’écoute de la Parole ne suffit pas : elle doit être accompagnée d’un engagement concret. Jésus dénonce l’hypocrisie des scribes et des pharisiens :
Ils disent et ne font pas. (Mt 23, 3)
Le prophète Isaïe nous donne une feuille de route claire pour une véritable conversion :
Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve. (Is 1, 17)
Faire le bien et éviter le mal : voilà l’appel de Dieu. Mais nous savons que, par nous-mêmes, nous sommes faibles. C’est pourquoi nous avons besoin de sa grâce pour avancer sur ce chemin.
Prière du jour
Seigneur, ouvre mon cœur à ta Parole. Donne-moi la force d’aller au-delà des belles intentions et d’ancrer ma vie dans la vérité de ton Évangile. Apprends-moi à faire le bien et à rejeter le mal, à être un témoin authentique de ta lumière.
Amen.
Références bibliques
- Isaïe 1, 10.16-20
- Matthieu 23, 1-12
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens
enseignent dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire,
faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes,
car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter,
et ils en chargent les épaules des gens ;
mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens :
ils élargissent leurs phylactères
et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners,
les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ;
ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi,
car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner,
et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père,
car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres,
car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé,
qui s’abaissera sera élevé. »
Pour lire les lectures du jour, consultez AELF – 18 mars 2025.
À méditer
- Est-ce que j’écoute réellement la Parole de Dieu avec un cœur prêt à se laisser transformer ?
- Ai-je tendance à exiger des autres une justice que je peine moi-même à vivre ?
- Comment puis-je aujourd’hui mettre en pratique concrètement la volonté de Dieu ?
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