En ce 2 janvier, la liturgie nous rappelle la puissance du baptême, ce sacrement qui transforme nos cœurs et nous unit à Dieu. À travers le témoignage de Jean Baptiste, comment pouvons-nous redécouvrir cette grâce vivifiante et en vivre pleinement aujourd’hui?
Basile le Grand et Grégoire de Naziance
En ce 2 janvier, l’Église célèbre deux grandes figures de la foi chrétienne: Saint Basile le Grand et Saint Grégoire de Naziance.
Saint Basile, moine d’une profonde autorité spirituelle, devint évêque de Césarée, tandis que son ami intime, Grégoire, originaire de Naziance, devint évêque de Constantinople.
Ces deux Pères de l’Église sont connus pour la force de leur prédication et la richesse de leurs écrits, qui continuent d’éclairer la vie chrétienne aujourd’hui.
Le témoignage de Jean Baptiste
Les lectures bibliques du jour nous invitent à méditer sur le baptême, ce sacrement qui nous transforme radicalement en faisant de nous des enfants de Dieu.
Dans l’Évangile de Jean, la liturgie nous transporte au début de la vie publique de Jésus, où Jean Baptiste témoigne de Celui qui vient. Cet épisode peut sembler inattendu si peu de temps après la célébration de Noël, mais il nous prépare à l’Épiphanie.
Jean Baptiste agit comme une lumière, tout comme l’étoile guide les mages vers l’Enfant Jésus.
Jean réveille l’attention des foules et intrigue les autorités religieuses. Dans un interrogatoire insistant, les prêtres et les lévites demandent: « Qui es-tu? » Cette question est répétée sous diverses formes, mais Jean demeure clair et humble. Il affirme: « Je ne suis pas le Christ, ni Élie, ni le Prophète. »
Jean refuse d’être identifié au Messie et désigne Celui qui vient après lui, dont il n’est pas digne de délier les sandales.
Par cette réponse, Jean met en lumière la grandeur de Jésus et annonce un baptême qui transcende le rite de purification qu’il pratique lui-même.
Signe de la fin des temps
Pour de nombreux Israélites, le baptême de Jean était associé à la fin des temps et à la venue d’un prophète semblable à Moïse ou à Élie (Mal 3, 23). Mais Jean Baptiste clarifie sa mission: préparer la venue de Celui qui baptisera dans l’Esprit Saint.
L’Évangile souligne l’efficience de ce baptême: Jésus, par l’onction de l’Esprit, fait de chacun un sanctuaire où Dieu demeure.
À travers le baptême, nous recevons une présence intérieure vivifiante, qui est à la fois vérité et source de vie.
Vivre notre baptême
Le baptême ne se limite pas à un événement passé: il est une transformation radicale et continue.
En ce jour, prenons le temps de méditer sur ce don inestimable. Ressentons la présence de Dieu, vivante en nous, et laissons son Esprit nous guider dans notre quotidien.
Références bibliques
- 1 Jn 2, 22-28
- Jn 1, 19-28
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Voici le témoignage de Jean le Baptiste,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander:
« Qui es-tu? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement:
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent:
« Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie? »
Il répondit:
« Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé? »
Il répondit:
« Non. »
Alors ils lui dirent:
« Qui es-tu?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même? »
Il répondit:
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert:
Redressez le chemin du Seigneur,
comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question:
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète? »
Jean leur répondit:
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas;
c’est lui qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 2 janvier 2025.
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