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CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Fév 03
À force de foi: Comment la foi transforme-t-elle nos vies?

À force de foi: Comment la foi transforme-t-elle nos vies?

La foi est une force puissante qui a permis aux croyants d’hier et d’aujourd’hui de surmonter les épreuves et d’accueillir la miséricorde de Dieu. À travers l’exemple des témoins de l’Ancien Testament et du possédé guéri par Jésus, l’Évangile nous invite à reconnaître la puissance libératrice de la foi et à proclamer les merveilles que Dieu accomplit dans nos vies.

La Lettre aux Hébreux, qui témoigne de la fidélité et de la persévérance de nos ancêtres dans la foi, a de quoi nous inspirer aujourd’hui.

 

Par leur foi, ils ont conquis des royaumes, pratiqué la justice, obtenu la réalisation de certaines promesses. (He 11, 33)

 

Par la foi, ils ont surmonté la maladie, la persécution et même la mort, étant convaincus de la réalisation de sa promesse de résurrection. La foi leur a permis de voir leur salut au cœur de l’épreuve, transformant l’espérance qui les habitait en certitude d’une rencontre libératrice avec Dieu.

À leur suite, d’innombrables témoins, d’âge en âge, ont fait preuve de la même ténacité : celle qui permet de rencontrer Dieu et d’accueillir son salut. De nos jours, n’y a-t-il pas, au sein même des différentes communautés chrétiennes, des gens dont la vie parle de l’impossible rendu possible grâce à la foi en Dieu ? Des gens qui, transformés au contact de Dieu, mènent une existence nouvelle dont le sens échappe à notre compréhension des choses, tel le possédé de l’évangile ?

Jésus rencontre un homme dont la condition est jugée désespérée par son entourage : personne ne peut rien pour lui, mais Dieu peut encore quelque chose là où les humains ne peuvent plus rien. La foi est ce levier déclenchant sa puissance libératrice. À l’approche de Jésus, l’homme le reconnaît en tant que « fils du Dieu Très-Haut » (Mc 5, 7). À cette profession de foi peu commune, Jésus répond en le libérant de son esclavage. Cela éveille la crainte chez plus d’un : de l’admiration mêlée de frayeur devant son action. Lorsque Dieu libère et guérit, ses moyens de le faire défient souvent notre entendement.

À l’ancien possédé, Jésus assigne une mission qui est aussi la nôtre aujourd’hui : aller annoncer à nos semblables les bienfaits de sa miséricorde agissante.

La frayeur laisse alors toute la place à l’admiration qui est action de grâce à Dieu pour son œuvre libératrice. Nous entrons ainsi dans la longue lignée de témoins qui transmettent la foi et rendent actuel le salut de Dieu en Jésus ressuscité.

 

Prier

Seigneur, accorde-nous la persévérance dans la foi, même lorsque nous sommes confrontés à des situations désespérées. Aide-nous à voir ta lumière dans les ténèbres et à faire confiance en ton amour libérateur. Donne-nous la force de proclamer tes merveilles à ceux qui nous entourent.

Amen.

 


Références bibliques

  • He 11, 32-40
  • Mc 5, 1-20

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus et ses disciples
    arrivèrent sur l’autre rive,
de l’autre côté de la mer de Galilée,
dans le pays des Géraséniens.
    Comme Jésus sortait de la barque,
aussitôt un homme possédé d’un esprit impur
s’avança depuis les tombes à sa rencontre ;
    il habitait dans les tombeaux
et personne ne pouvait plus l’attacher,
même avec une chaîne ;
    en effet on l’avait souvent attaché
avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers,
et personne ne pouvait le maîtriser.
    Sans arrêt, nuit et jour,
il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
    Voyant Jésus de loin,
il accourut, se prosterna devant lui
            et cria d’une voix forte :
« Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ?
Je t’adjure par Dieu,
ne me tourmente pas ! »
    Jésus lui disait en effet :
« Esprit impur, sors de cet homme ! »
    Et il lui demandait :
« Quel est ton nom ? »
L’homme lui dit :
« Mon nom est Légion,
car nous sommes beaucoup. »
    Et ils suppliaient Jésus avec insistance
de ne pas les chasser en dehors du pays.
    Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
    Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus :
« Envoie-nous vers ces porcs,
et nous entrerons en eux. »
    Il le leur permit.
Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs.
Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs,
et ils se noyaient dans la mer.
    Ceux qui les gardaient prirent la fuite,
ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne,
et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.
    Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé
assis, habillé, et revenu à la raison,
lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte.
    Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé
et ce qui était arrivé aux porcs.
    Alors ils se mirent à supplier Jésus
de quitter leur territoire.
    Comme Jésus remontait dans la barque,
le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
    Il n’y consentit pas,
mais il lui dit :
« Rentre à la maison, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le Seigneur
a fait pour toi dans sa miséricorde. »
    Alors l’homme s’en alla,
il se mit à proclamer dans la région de la Décapole
ce que Jésus avait fait pour lui,
et tout le monde était dans l’admiration.

Pour les lectures du jour, consultez AELF – 3 février 2025.