Quelle est l’œuvre de Dieu dans notre monde ?

Dans une société où l’on valorise avant tout le travail intellectuel et immatériel, l’Écriture nous rappelle aujourd’hui un autre aspect fondamental du divin : Dieu est un Dieu qui agit.

Dès la création, Dieu façonne le monde, il met de l’ordre dans le chaos et lui donne un sens. La Genèse nous présente un Dieu artisan, pleinement engagé dans l’acte créateur. Ce n’est pas une divinité distante qui regarde de loin, mais un Dieu qui modèle l’univers et l’ordonne, donnant ainsi au monde sa beauté et son harmonie.

Dans l’Évangile, nous voyons cette œuvre se poursuivre à travers Jésus. Jésus, à son tour, poursuit cette œuvre en guérissant les malades et en apportant le salut à ceux qui le touchent avec foi. Lui aussi « met la main à la pâte » : il marche parmi les hommes, guérit les malades, se laisse approcher par ceux qui souffrent.

Jésus n’attend pas que les foules viennent à lui avec de longues prières, il se rend accessible à tous ceux qui cherchent son salut, même dans un simple toucher de son manteau.

Dans ce dessein de salut, Marie joue un rôle particulier. Par son « oui », elle donne littéralement à Dieu des mains humaines, lui permettant ainsi d’accomplir son œuvre dans le monde. Elle devient un modèle de disponibilité et d’engagement, nous invitant à notre tour à participer à cette mission de guérison et de rédemption.

Prière

Seigneur, toi qui as façonné l’univers et qui continues ton œuvre parmi nous, ouvre nos mains à ton service. Aide-nous à être des instruments de ton amour et de ta miséricorde, à tendre la main à ceux qui souffrent, à accueillir et à guérir par ta grâce.

Amen.

Références bibliques

Gn 1, 1-19
Mc 6, 53-56

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
après la traversée, abordant à Génésareth,
Jésus et ses disciples accostèrent.
Ils sortirent de la barque,
et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région,
et se mirent à apporter les malades sur des brancards
là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait,
dans les villages, les villes ou les campagnes,
on déposait les infirmes sur les places.
Ils le suppliaient de leur laisser toucher
ne serait-ce que la frange de son manteau.
Et tous ceux qui la touchèrent
étaient sauvés.