Évangile du jour | Jésus nous montre que l’amour et la compassion ne connaissent pas de délais. Pourquoi remettre à demain une action bonne et juste ? Et nous, sommes-nous prompts à faire le bien au moment opportun ?
Le sabbat, une opportunité de bienveillance
Dans la continuité des enseignements des jours précédents, l’Évangile nous présente une confrontation directe entre Jésus et les pharisiens au sujet du sabbat.
Les pharisiens, rigides dans leur interprétation de la Loi, guettent le moindre faux pas de Jésus pour l’accuser. Leur cœur, fermé à la compassion, les empêche de voir la vraie nature de la foi : l’amour actif et immédiat.
La question cruciale : Faire le bien ou le mal ?
Dans la synagogue, face à l’homme dont la main est atrophiée, Jésus pose une question simple mais percutante : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Son silence est éloquent, et sa colère face à l’endurcissement des cœurs est palpable.
Pour Jésus, il n’est pas question d’attendre. Chaque instant est propice pour manifester l’amour et la compassion de Dieu.
Le bien n’attend pas, car chaque retard pourrait être un refus déguisé.
Un appel à agir ici et maintenant
Cet Évangile nous interpelle profondément. Il nous invite à ne pas remettre à demain les gestes de bonté que nous pouvons poser aujourd’hui :
- Visiter un proche malade
- Pardonner une offense
- Tendre la main à celui qui souffre
Et nous ? Prenons-nous des excuses ou des règles comme prétexte pour retarder le bien que nous pouvons faire ?
Jésus nous rappelle que le moment de faire le bien, c’est maintenant.
Une prière pour agir avec amour
Seigneur Jésus, apprends-nous à ne jamais reporter le bien que nous pouvons faire aujourd’hui. Ouvre nos cœurs à ta compassion et rends-nous prompts à agir avec amour, au-delà des conventions et des jugements humains.
Amen.
Références bibliques
- He 7, 1-3.15-17
- Mc 3, 1-6
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus entra de nouveau dans une synagogue;
il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
On observait Jésus
pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat.
C’était afin de pouvoir l’accuser.
Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée:
« Lève-toi, viens au milieu. »
Et s’adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal?
de sauver une vie ou de tuer? »
Mais eux se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère,
navré de l’endurcissement de leurs cœurs,
il dit à l’homme:
« Étends la main. »
Il l’étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis,
les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode
contre Jésus,
pour voir comment le faire périr.
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 22 janvier 2025.
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